[Hors-série] Quand le débat autour de la relocalisation industrielle prend vie
La dernière édition d'#Industry4Good sur la relocalisation a suscité bon nombre de questions, de désaccords. Le plus beau cadeau que vous pouviez me faire.
La dernière édition de la newsletter que vous lisez actuellement traitait d’un sujet qui a particulièrement la cote, pas toujours pour les bonnes raisons d’ailleurs : la relocalisation de l’industrie. Soutenu par Nicolas Bouzou, économiste et essayiste, Thierry Weil (Mines ParisTech, La Fabrique de l’Industrie), Aron Kapshitzer, multi-startuppeur et Anaïs Voy-Gillis, Docteur en géographie, autrice et conférencière sur les sujets de l’industrie, j’ai tenté de vous guider à travers ce sujet complexe.
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Mais voilà, j’ai eu l’agréable (et inattendue, je dois l’avouer) surprise de recevoir une bonne grosse dizaine de messages nous challengeant en particulier sur deux aspects : l’emploi et l’éducation. ⬇️
❓ Premier point : pourquoi tant d’incohérence sur les chiffres liés à l’emploi : d’une part on nous dit que la relocalisation d’activités industrielles sur le territoire français n’est pas vraiment le sujet (« Si nous n’avions pas délocalisé l’industrie, le taux de chômage serait le même en France » partageait Nicolas Bouzou), tandis que nos élites affirment qu’un mouvement de relocalisation est crucial pour redynamiser le marché de l’emploi.
Coup de bol : deux jours après, je tombe sur une interview d’Olivier Lluansi, ancien conseiller de François Hollande à l’industrie et à l’énergie, associé chez PwC, qui m’a déjà fait l’honneur et le plaisir de prendre la parole sur #Industry4Good.
Olivier m’a contacté en direct pour me proposer une tribune répondant à mes questions « mathématiques » pour reprendre ses termes. 🤭 Réponse que trouverez plus bas dans cette newsletter sous la forme d’une tribune. Un immense merci à lui.
❓ Second sujet d’interrogation : et l’éducation dans tout ça ? Aron Kapshitzer évoquait succinctement les défaillances de notre système éducatif face au besoin d’améliorer notre culture et notre savoir-faire industriel (« les formations post-bac mettent encore trop l’accent sur la théorie »). Il expliquait notamment pourquoi selon lui la relocalisation était un débat moyenâgeux, symptomatique de notre culture scientifique. Une lectrice m’a répondu avec beaucoup de tact (faux) qu’elle en avait sa claque du French bashing permanent en matière d’éducation et d’innovation. J’ai transmis notre multi-startuppeur suisse, qui s’est empressé de me proposer une tribune complémentaire.
Je vous partage donc ci-dessous les tribunes en question. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les auteurs ont pris leur mission très au sérieux. Un gigantesque merci à eux d’avoir choisi #Industry4Good pour publier ces écrits conçus juste pour vous, chères et chers abonné(e)s. 🙏
Je vous retrouve bientôt pour la prochaine édition d’#Industry4Good (#Co2 #Environnement 🤐), et j’en profite pour vous inviter à nous rejoindre sur les réseaux :
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Une tribune d’Olivier Lluansi sur le sujet des chiffres liés aux emplois potentiels que porteraient une stratégie plus ambitieuse de relocalisation des activités industrielles sur le territoire français. Merci à lui d’avoir répondu à ma sollicitation avec autant de réactivité et d’énergie.
Quel objectif pour une renaissance industrielle ? Quelle place pour les relocalisations ?
Le mot « relocalisation » s’est imposé dans l’espace public, progressivement, presque subrepticement… et maintenant il fait réagir. En témoigne, la table ronde du 5 novembre 2020 « Réindustrialiser plutôt que relocaliser ? » de la Fabrique de l’Industrie avec la participation de ses deux co-Présidents MM. Louis Gallois et Pierre-André de Chalendar. Les relocalisations engendreraient-elles un surcoût et donc un impact négatif sur la compétitivité de la France ? Les pouvoirs publics ne devraient-il pas concentrer leur effort sur la localisation de nouveaux produits plutôt que sur le rapatriement des anciens ?
Un premier constat : encore peu de chiffres sous-tendent les réponses à ces questions. Les relocalisations sont un phénomène non pas nouveau, mais en essor et encore souvent au stade de l’intention. Mises à part des études macro-économiques (au mieux sur une filière), peu de données sur des cas réels sont disponibles.
À partir des travaux conduits ces derniers mois auprès de grands donneurs d’ordre (au travers d’un partenariat Conseil national des achats X PwC France) et de PMI avec lesquelles nous travaillons (notamment par l’entremise d’une mission du Conseil régional Grand Est), nous pouvons apporter un premier éclairage.
D’abord, quels objectifs pour une renaissance industrielle ?
Identifier la place des relocalisations dans un « tout » de reconquête industrielle suppose d’abord que cette dernière soit définie, au moins dans ses ordres de grandeur. Une étude de l’Alliance pour l’industrie du futur, fin 2019, indiquait : « Allemagne, Italie et Espagne sont tous à plus de 70 % de VA [nda : valeur ajoutée industrielle] faite sur leur territoire. Si la France [nda : qui est à 64 % de VA industrielle produite sur son territoire] s’alignait sur cet objectif, 20 milliards d’euros de valeur ajoutée additionnelle seraient créés. »
Partons de cet objectif de reconquête industrielle, à moyen terme soit d'ici 5 ans : 20 milliards d’euros de valeur ajoutée supplémentaire !
Les ratios sont alors simples : 20 milliards d’euros de valeur ajoutée industrielle, c'est environ 200.000 emplois directs créés. C'est beaucoup et pas tant que cela à la fois ! Deux cent mille emplois, c’est une partie de la réponse au chômage de masse, mais une petite partie seulement face aux deux millions ou plus de demandeurs d’emplois…
Toutefois 200.000 emplois industriels, c’est aussi 2 à 4 belles unités industrielles de taille intermédiaire (200-300 emplois chacune) auprès de nos 200 villes moyennes. Une véritable bouffée d’oxygène pour ces territoires qui ont particulièrement souffert de la mondialisation et de la désindustrialisation, les laissés-pour-compte de notre modèle post-industriel qui aujourd’hui se révèle être une impasse. 200.000 emplois industriels, c’est également la création de nombreux emplois indirects puisqu’il est généralement considéré qu’un emploi industriel créé contribue à créer 3 à 4 emplois indirects.
Et les relocalisations, alors ? Un mot-totem et une réalité opérationnelle…
Le mot « relocalisation » a désormais plusieurs niveaux de lecture. C'est à la fois un mot-totem pour parler de réindustrialisation, d'antidélocalisations, de (re)prise en main par le « local » de son destin économique, de proximité et de projets territoriaux.
Si une page blanche m’était donnée, je choisirais plutôt « renaissance industrielle » pour qualifier ce mouvement de reconquête productive. Mais on ne choisit pas les mots-totems… Le sujet de l’industrie était tombé en désuétude depuis des décennies, on peut se réjouir de sa réémergence, presque indépendamment du mot qui le porte. Va donc pour « relocalisation » !
Techniquement, la relocalisation, c'est aussi la conséquence d’un choix industriel qui consiste à rapatrier des productions. Ces choix s’inscrivent d’ailleurs dans les tendances structurelles de notre outil productif : la digitalisation qui diminue l’impact des écarts de masse salariale, les enjeux environnementaux qui contraignent les acheminements lointains (Co2 lié au transport), etc. Tout cela concoure à rapprocher la production et les marchés.
Une étude du Conseil national des achat (CNA) et de PwC France, publiée en juillet 2020, porte précisément sur la sécurisation des approvisionnements stratégiques entre entreprises (en B2B). Elle met en évidence 58 catégories de produits propices et prioritaires pour des relocalisations de production, pesant globalement 115 milliards d’euros d’importations par an. Évidemment toutes ces catégories ne seront pas entièrement relocalisées ! Si on émet l’hypothèse que seulement 20 % suffisent à sécuriser les approvisionnements, on révèle tout de même la possible création 70.000 emplois directs.
Combien les relocalisations d’achats stratégiques couteront elles aux entreprises ?
Il n’y a pas de réponse globale. L’approche catégorie de produits par catégorie de produits s’impose. Dans les cas portés à notre connaissance, les coûts directs peuvent évoluer entre -20 % et +20 %. Oui, certaines productions stratégiques fabriquées à l’étranger coûtent plus chères… même si elles ne sont pas la majorité ! La moyenne se situera peut-être entre +5 % et +10 %.
Les importations dites « stratégiques » semblent concerner environ un quart du total des importations, une relocalisation de 20 % de celles-ci semble suffisante pour assurer un premier niveau de leur sécurisation… ainsi le surcout de cette dernière serait, pour l’industrie française, bien inférieur à 1 % du montant de ses achats. Encore une fois, ce sont de premières estimations à prendre avec précaution. C’est à la fois beaucoup (autant de marge en moins !) et pas tant que cela dans une dynamique de digitalisation de la production qui vise à accroître la productivité de 20 % à 30 % !
Mais surtout, le critère du coût direct pris ici pour cette estimation, n’est plus le bon !
L’indicateur pertinent est désormais le coût complet, incluant les risques pays, les risques fournisseurs, les coûts opérationnels et éventuellement les impacts environnementaux ou même sociaux. Les méthodologies de coût complet existent, elles sont améliorables, « fluidifiables », automatisables… Elles seules permettront de dire in fine si une relocalisation est compétitive ou non. Pas le coût direct ! Elles seules nous révèleront les coûts cachés de nos importations que nous apprécions si mal aujourd’hui.
Notre attractivité pour les investissements étrangers le démontre, la France est indéniablement redevenue compétitive, peut-être pas globalement, peut-être pas pour tout… mais elle l’est suffisamment pour que le cumul des productions pour lesquelles nous serions compétitifs ait un véritable impact sur l’économie, l’emploi et le développement des territoires.
Les opérations de rapatriement d’approvisionnements stratégiques pourraient ainsi contribuer au tiers de notre indispensable reconquête industrielle. Les innovations technologiques, digitales ou environnementales, la proximité produit-marché, la personnalisation ou encore l’hybridation produits-services devront alimenter la partie restante.
Et qu’on ne se fasse pas peur, il ne s’agit ni de démondialisation, ni d’autarcie ! Sécuriser nos approvisionnements stratégiques concerne environ seulement 10% de nos importations actuelles.
Olivier Lluansi
Une tribune complémentaire à la dernière intervention d’Aron Kapshitzer dans la newsletter #Industry4Good, sur les enjeux éducatifs associés à notre besoin de transformer l’industrie, ses modèles, ses valeurs.
97% de derniers de la classe
Cette semaine, un constat a été relevé dans la presse : nos chères têtes blondes françaises sont les derniers de la classe européenne en mathématiques et en sciences (selon l’enquête Timss, réalisée en mai 2019 auprès d’élèves de CM1 et de 4ème). Ce constat d’échec dans l’éducation est triste et encore plus lorsqu’on le rapproche du contrastant 97 % de réussite au bac, fièrement célébré en juin dernier ! Ce n’est pas 97 % de bons élèves mais 97 % de derniers de la classe que nous avons, et dans notre monde globalisé il serait plus que temps d’y remédier.
Dans ma précédente tribune sur #Industry4Good, je déplorais le souhait de relocaliser du gouvernement pour lutter contre la crise actuelle. C’est un souhait nostalgique d’un autre temps, se basant sur l’hypothèse que rouvrir les usines pourrait résoudre tous les problèmes sociétaux. Dans notre monde globalisé, la vision d’une relocalisation régionale est un anachronisme absurde. Mais que nous reste-t-il donc à faire, si le rétablissement d’une classe prolétaire n’est pas possible pour soigner la situation économique de la France ? Au lieu de s’enfermer dans un passé idéalisé, il faut repenser l’éducation.
Au cœur de notre problématique, une vision archaïque de l’instruction qui génère un handicap cognitif. Nos écoles correspondent aujourd’hui encore à une image romantique, parfaitement définie et cadrée par une « Éducation nationale » qui lutte pour sa raison d’être et non pour sa mission. Les élèves, devant être la préoccupation centrale de cette vénérable institution, ne sont en fait qu’une préoccupation périphérique. L’instruction, devant satisfaire d’un côté les parents/électeurs et de l’autre les enseignants et fonctionnaires/électeurs. Évidemment ce fonctionnement pervers est un échec. L’Éducation Nationale a beau afficher des chiffres de réussite au baccalauréat, absolument hallucinants, nous sommes tous bien conscients qu’il s’agit d’une farce. 97 % de réussite ne veut pas dire 97 % de génies. Un élève n’échoue pas au bac non pas parce qu’il est bon, mais parce que l’on ne peut pas le faire redoubler. La promo suivante étant déjà saturée, pas question que les redoublants viennent faire grossir les rangs. Donc on les fait passer, repoussant à plus tard le constat de leur échec. Pour plaire, tout le « mammouth » se contorsionne depuis des décennies pour s’adapter au décalage entre les ambitions d’excellence affichées et la réalité des résultats. Comme notre système de santé en cette période d’épidémie, notre système éducatif est complètement dépassé.
Il y a eu des tentatives pour soit réintroduire la pensée critique, soit les sciences dans l’école. Vous souvenez-vous du regretté Georges Charpak (prix Nobel de physique, ndlr) qui avait travaillé sur un programme appelé « La main à la pâte » déjà en 1996 ? Son but était de développer l’enseignement des sciences, fondé sur l’investigation en primaire et au collège. Avec des expériences simples et facilement reproductibles, il s’agissait de comprendre comment fonctionne le monde, le tout accessible dès l’âge de 6 ans. Qu’en est-il aujourd’hui de la généralisation de cette démarche à toutes les écoles ? L’enseignement des sciences est resté purement théorique et totalement abstrait pour les premières années. Il faut attendre le lycée pour pouvoir accéder à du matériel élémentaire de labo. Pourtant, nous avons désespérément besoin d’agir en ce sens. Pourquoi ne pas inclure comme dans les écoles américaines des projets et des concours technologiques et scientifiques à chaque étape scolaire ?
Évidemment, pour que cela soit possible, il faut tout d’abord mettre en place un plan de requalification du personnel enseignant. Être prix Nobel dans un domaine n’est pas suffisant pour être un enseignant. Les capacités pédagogiques et humaines sont tout aussi importantes, si ce n’est plus. Demanderait-on à Alain Prost d’enseigner le permis de conduire ? Certes, cette question est très épineuse, mais la situation suffisamment grave pour qu’un état d’urgence de l’instruction soit proclamé. La requalification du personnel enseignant et le réajustement de l’ensemble du système de l’éducation nationale est une priorité. On ne peut enseigner tout au long d’une carrière sans des évaluations et des mises à niveau périodiques. Nos enseignants sont aussi des élèves qui ont besoin de soutien. En priorité, nous devons leur permettre de maîtriser correctement la langue française (c’est un comble mais ce n’est plus le cas…) et il est ensuite impératif que l’informatique, les branches scientifiques et technologiques qu’ils vont enseigner soient bien maîtrisées. Pas question de les lâcher seuls, il faut mettre en place un support continu. L’utilisation des outils informatiques doit être généralisée à tous les élèves et tous les professeurs. Ce ne doit plus être juste un sujet de cours mais LE principal outil d’enseignement. L’utilisation des traitements de texte et tableurs ne doit pas être la limite. Il faut un déploiement massif de formations sur le thème du cloud, de la programmation, l’emploi généralisé des nouveaux moyens de communication, une familiarisation avec la cryptographie et son fonctionnement… Il faut donner les moyens à chacun de non seulement savoir utiliser, mais surtout de comprendre comment tout cela fonctionne.
Aujourd’hui grâce au cloud, la connaissance est globalement disponible à moindre frais, tout comme les outils de création et de diffusion. Une école primaire pourrait concevoir une voiture électrique avec un peu d’aide, voire un avion solaire ! Les moyens existent, il suffit de les employer. Mais rares sont les enseignants qui utilisent ces outils, faute de savoir les utiliser bien sûr, mais surtout de connaitre leur existence…
Il ne serait pas juste de pointer du doigt QUE les enseignants. Les écoles doivent être modernisées. Il n’y a pas de réussite possible si le matériel n’est pas remis à jour massivement. Encore une fois, l’utilisation de matériel informatique ne doit pas être une récompense, mais la base ! Le matériel informatique est de nos jours l’équivalent du cahier, des livres et de nos crayons.
Nous pourrions déjà avoir une école beaucoup plus numérique : les livres pourraient rester dans les bibliothèques et leur contenu serait accessible à tous via les solutions numériques. Le bon vieux cartable resterait à la maison, rangé au coin des souvenirs. En lieu et place, l’usage d’un matériel multifonctions serait généralisé. Les cours spécifiques pourraient être enseignés par des spécialistes du domaine localisés n’importe où dans le monde. On pourrait offrir aux enfants un moment d’échange avec les astronautes de l’ISS ou avec un conservateur de musée, la possibilité de découvrir des métiers en direct, etc. En résumé, un accès privilégié à la culture, artistique, technologique, contemporaine et historique, pourrait alors être généralisé et les échanges internationaux facilités. Au lieu d’écrire une lettre à mon correspondant allemand, je pourrai faire un Facetime avec lui pour intégrer plus facilement la langue de Goethe.
Parallèlement à cela, il faut mettre en place un programme qui favorise la curiosité, l’expérimentation et la réflexion chez les élèves de tout âge. Notre société doit réapprendre à se penser, se rêver et à se construire. Il ne s’agit pas juste de former les élèves à un socle commun, à l’acquisition d’une somme de connaissances, mais aussi à élever la pensée, la libérer et enseigner les techniques pour matérialiser les idées. Au lieu d’additionner les connaissances pour en faire un tas, il faut les multiplier, les soustraire, les diviser, les regarder sous tous les angles. Bref, jouer avec ce tas.
Ce travail de reconnexion des structures de l’éducation avec la réalité de nos sociétés permettra de résoudre bon nombre de problèmes sociétaux en plus de nos problèmes industriels. Pourquoi faire ce lien ? Parce que penser que nous vivons dans un monde limité n’est que la représentation de nos propres limitations. C’est le produit d’une pensée résultant d’un manque de prospective et d’un excès de peurs. Nous ne résoudrons nos problèmes de pollution ou climatiques qu’en prenant nos responsabilités et en agissant. Nous devrons faire preuve d’innovation, de courage et nous devrons déployer des moyens encore inconnus à ce jour. Pour réussir cela, nous devons croître, de manière responsable certes, mais croître, et non décroître. Si notre terre est limitée, les ressources énergétiques ou minérales sont infinies au-delà de notre biosphère. Mais pour y avoir accès, nous devons changer d’échelle et de civilisation et atteindre une sorte de masse critique de libération qui nous permettra de voir loin.
Aron Kapshitzer, AK Genève
👋 Merci pour votre lecture, celle-ci compte énormément, je ne le répéterai jamais assez. N’hésitez-pas à commenter et à poser vos questions ci-dessous. ⬇️
🎅🎄 À bientôt pour de nouvelles aventures, et merveilleuses fêtes à vous et vos proches si on ne se parle pas d’ici-là !
Excellent et impressionnant bravo Aurelien et sa team d’experts passionnés 🙏